Ce corps, en plus, qui ne cesse de me trahir, comme s'il ne voulait plus de moi: cette peau si fragile qui semble s'effriter et s'offrir en pâture à tout ce qui peut l'abîmer. Comme tout me fait mal et s'imprime sur ma peau, me laisse des traces.
Je recommence à me cogner partout, une mauvaise habitude que je croyais disparue. Je heurte les portes, les murs, les marches... C'est une course d'obstacles que je ne sais pas franchir. . .
Je ne reconnais presque plus ce que je deviens.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire