lundi 13 mai 2013

Les montagnes russes, mais j'ai mal au coeur dans ces manèges

Du samedi soir au dimanche qui m'a laissée exsangue. Ou j'ai frissonne de fatigue, de colères qui m'ont mise a terre.  
Je dis ces choses que je crois penser. Je les pense oui, mais je ne les veux pas . J'espère une réaction qui ne soit pas celle que je crains. 
Le vent s'est levé, l'été a pris congé. 
J'ai tremblé de froid même quand le soleil me chauffait le dos.
J'ai tout pris et encaissé, même ce que je n'aimais pas. J'embarque malgré moi dans ces montagnes russes comme pour me faire peur , alors que je déteste ça. Je déteste ça.
Mon coeur va lâcher de ces haut et ces bas , de ces descentes vertigineuses qui le bousculent sans ménagement.

Et c'est comme un manège en vrai: quand on remet le pied à terre, on reprend son équilibre et on recommence comme si de rien était. Avec juste le petit mal  au coeur qui traîne la, encore un peu. 

vendredi 10 mai 2013

Avril Mai, ou la saison qui n'existe pas

En Avril il y a eu la dernière neige, le sursaut de l'hiver.
Il y a eu des soupirs encore, de cet hiver qui ne finissait pas et de je ne sais quoi d'autre encore.
Il y a eu les "bip" de l'iPhone, la vie 2.0....un peu trop...
Il y a eu la course à pied: ressortir avec plusieurs épaisseurs sur le dos et finir en manches courtes.Il y a eu de la motivation, du découragement...de la remotivation.
Il y a eu ce rassemblement de coureurs Montréal pour Boston, et cette ascension du mont Royal.
Il y a eu la course: 5km faits au petit trot, la médaille de participant ;) et j'ai eu beau chercher, je n'ai retrouvé souvenir d'avoir déjà eu une médaille avant celle ci!
En Mai il y a la blessure d'usure...[vous qui aviez couru tout avril, vous voilà fort dépourvue quand l'été de mai fut venu !!] Pourtant pas très intense, mais assez pour obliger une pause et venir casser ma motivation toute neuve pour devenir coureuse!
[Faut croire que je vais devoir revoir mes ambitions à la baisse...et être plus patiente (tiens , là aussi faut être patiente?! pas possible...)]

En Mai, oui, il y a l'été. D'un coup.C'est bon et bizarre à la fois. Mais c'est bon. Les arbres en fleurs et en feuilles, de ce vert lumineux, si vert que chaque année on dirait qu'on l'a oublié.
Il y a eu les premières crèmes glacées, bières dans la cour, les premiers barbecues allumés. La vie de ruelle qui reprend...les terrasses qui s'ouvrent, les chaises sur les balcons et les parasols. Le bruissement des conversations tard le soir, les chats du voisinage, les soirées hockey...Les bruits de la vie en ville.
L'envie de nouvelles choses. La promesse d'un week end , aussitôt tombée à l'eau.
Mais j'ai l'habitude vous savez, je me dis tant pis, une autre fois, un autre peut-être.
En Mai il y a mon vélo, tout juste ressuscité de ses nombreuses aventures urbaines et de son hiver dans un banc de neige. OK je vous laisse, je vais le chercher et je reviens en vélo ;)





journal de l'improbable

je me demande souvent pourquoi ecrire ici. parce qu'en fait je ne sais pas qui lit, pas toujours. je sais aussi qui je ne veux pas voir lire ici.
alors pourquoi cette contradiction. Un echappatoire? une soupape?
et encore, même pas je me l'interdis.je ne voulais pas trop me dévoiler.
pourtant je le fais, un peu.
je crois que je ne veux pas prendre le risque de me relire moi même. c'est comme regarder des photos d'il y a quelques temps et de se dire "ah oui...c'est comme ça qu'on était?" trop de traces du temps qui passe.
Parfois c'est trop confus et après coup, on se dit à quoi bon?
parfois c'est trop lucide, et ça fait peur: on se dit "ah oui...vraiment?"

trop de sentiments se mèlent en moi depuis...je ne sais plus bien quand....ça se compte en mois surement.
comme ils sont trop...trop difficiles, trop contradictoires, je les réduis, je les ignore, je les repousse, ça dépend des jours.
j'admire celles qui parviennent à mettre des mots sur les leurs de sentiments, car moi je n'y arrive pas. les leurs me semblent parfois si justes, qu'ils peuvent s'accorder aux miens.
mes mots à moi m'échappent des que je veux les coucher sur le papier, ils se sauvent comme des voleurs, comme des enfants désobéissants.

donc, je minimise. j'ai appris avec le temps, par mon travail, avec mes enfants, à ne plus m'affoler au moindre écueil. Maintenant c'est le contraire, on dirait que plus rien ne me touche vraiment. Et si ça arrive, je m'empresse de mettre ça loin de côté. Une bonne colère et c'est fini...jusqu'à la prochaine.